Le général François Lecointre reçoit le prix Aujourd’hui pour son récit «Entre guerres»


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Lecture d'été : « Entre Guerres » - De François Lecointre

Dans son dernier livre « Entre guerres » (Gallimard, 2024) François Lecointre, chef d’état-major des armées de 2017 à 2021 et grand chancelier de la Légion d’honneur, revient sur son très riche parcours militaire marqué par plusieurs conflits, les raisons de sa vocation mais surtout ses dilemmes de soldat face au traumatisme de l’expérience de la violence et de la peur. Plus qu’un récit relatant des faits de guerre, le général nous propose une immersion dans la vie de ceux qui ont juré de défendre la patrie.


Sous les auspices de François Pinault, mécène du prix, et sous la coupole de la Bourse de Commerce, l’ancien chef d’état-major des armées et actuel grand chancelier de la Légion d’honneur François Lecointre a reçu mercredi le prix Aujourd’hui pour son récit Entre Guerres. C’est en empruntant les mots d’un autre écrivain, ceux de Gustave Thibon, que le président du jury, Vincent Trémolet de Villers a salué l’œuvre distinguée ce mercredi 20 novembre.

Pour rendre hommage à l’écriture du général étaient présents le ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot, le grand rabbin de France Haïm Korsia, les académiciens Jean-Marie Rouart et François Sureau, ami de longue date du général Lecointre. Les deux compères lors du cocktail ont repris ensemble à pleine voix les couplets du «Général à vendre», la chanson de Francis Blanche. Ont été évoquées tour à tour la «délicatesse» de l’ouvrage, l’humilité de l’auteur comme «embarrassé d’écrire sur lui-même» ainsi que sa «langue aiguisée». On a surtout souligné la concision du récit, qui loin de desservir le propos, le rend puissant. Un texte «silencieux» dans une «époque bavarde». Une centaine de pages serrées qui offrent une méditation personnelle sur la «singularité militaire». Car ce métier «ne peut être qu’une vocation», souligne au micro celui qui a mené l’assaut victorieux du pont de Vrbanja, à Sarajevo, en 1995.

Pour rendre hommage à l’écriture du général étaient présents le ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot, le grand rabbin de France Haïm Korsia, les académiciens Jean-Marie Rouart et François Sureau, ami de longue date du général Lecointre. Les deux compères lors du cocktail ont repris ensemble à pleine voix les couplets du «Général à vendre», la chanson de Francis Blanche. Ont été évoquées tour à tour la «délicatesse» de l’ouvrage, l’humilité de l’auteur comme «embarrassé d’écrire sur lui-même» ainsi que sa «langue aiguisée». On a surtout souligné la concision du récit, qui loin de desservir le propos, le rend puissant. Un texte «silencieux» dans une «époque bavarde». Une centaine de pages serrées qui offrent une méditation personnelle sur la «singularité militaire». Car ce métier «ne peut être qu’une vocation», souligne au micro celui qui a mené l’assaut victorieux du pont de Vrbanja, à Sarajevo, en 1995.

"Les militaires n’aiment pas la guerre : ils s’y engagent, ils s’y préparent, mais ils ne l’aiment pas. Elle fiche une trouille terrible."

François Lecointre