QUI SOMMES-NOUS ?

Au tout début du 20e siècle, tandis qu’il n’était pas encore question de couverture maladie, d’allocations familiales, non plus que de retraite, aucun organisme institutionnel n’existait – au contraire de l’ordre national de la Légion d’honneur – pour regrouper les détenteurs du ruban vert et jaune. Cette lacune sera corrigée en 1904, avec la création de la Société de prévoyance, de secours mutuels et de retraités dite « Les médaillés militaires de France ». Dès le 30 juin 1906 est créée la 13ème section de Versailles.

Plus tard, et au gré de l’Histoire, cette structure poursuivra sa mission de solidarité sociale sous l’appellation de Société nationale mutualiste « Les médaillés militaires ». En 2009, elle deviendra « Société nationale d’entraide de la médaille militaire » (SNEMM).

Apolitique et non-confessionnelle, la 13ème section de Versailles est l’une des sections du réseau SNEMM.

QUE FAISONS-NOUS ?

La section contribue, à son niveau, à l’action sociale de la SNEMM et s’attache avec elle au rayonnement de la médaille militaire, ainsi qu’au culte de la mémoire.

Son activité est largement dédiée à l’entraide, qu’il s’agisse :

- de participer à l’éducation d’enfants orphelins d’un père ou d’une mère médaillé militaire,
- de manifester sa bienveillance à l’égard des Anciens,
- de secourir ceux de ses membres se trouvant dans une situation financière critique passagère,
- de participer aux soutiens des blessés des Forces armées,
- de s’investir dans la reconversion de ses membres quittant l’institution militaire
- d’initier un courant de générosité en faveur des victimes d’événements climatiques.

Dans le même esprit, elle participe aux actions menées par la fondation « Un avenir ensemble » placée sous l’égide de la Légion d’honneur.

QU’EST-CE QUE LA MEDAILLE MILITAIRE ?

Non hiérarchisée, ne comportant ni grade, ni degré, la Médaille Militaire est attribuée aux militaires non officiers de toutes armes, en écho à la création par Napoléon Ier, 50 ans auparavant, de la Légion d’honneur, concédée, elle, aux seuls officiers.

Le 22 mars 1852, face au Carrousel du Louvre, a lieu la première remise de Médailles Militaires. Le général Canrobert commande la cérémonie et présente les troupes au prince président Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III). Celui-ci s’adresse alors ainsi aux 6000 hommes, figés au garde-à-vous :

« Soldats, combien de fois ai-je regretté de voir des soldats et des sous-officiers rentrer dans leurs foyers sans récompense, quoique, par la durée de leurs services, par des blessures, par des actions dignes d’éloges, ils eussent mérité un témoignage de satisfaction de la patrie ! C’est pour le leur accorder que j’ai institué cette médaille. Elle assurera 100 francs de rente viagère. C’est peu, certainement, mais ce qui est beaucoup, c’est la ruban que vous porterez sur la poitrine et qui dira à vos camarades, à vos familles, à vos concitoyens que celui qui la porte est un brave… »

Depuis lors, elle pend sur la poitrine d’hommes, de femmes et d’enfants, comme autant d’exploits insoupçonnables que la nature humaine révèle dans des circonstances exceptionnelles. Elle décore drapeaux et emblèmes et honore parfois l’insolite.

Troisième décoration française dans l’ordre de préséance, la médaille militaire se porte immédiatement après l’ordre national de la Légion d’honneur, l’ordre national de la Libération, et devant l’ordre national du Mérite.

Chaque année, quelque 3.500 médailles militaires sont attribuées par décision de la Grande Chancellerie. Chaque année, ce sont plusieurs nouveaux décorés, d’active ou de réserve, qui viennent rejoindre la SNEMM.

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