Portrait : Béatrice PASCAL, notre porte-drapeau
Après avoir vécu à Saint Germain-en-Laye, Dijon, Paris 13ème, elle demeure désormais à Versailles.
Elle représente parfaitement la section, chérissant notre drapeau et portant haut notre devise : valeur et discipline.
Descendante d’une famille de militaires parmi lesquels un général, plusieurs colonels et officiers subalternes et un médecin-colonel ; aux riches affectations : Saint-Cyr, Polytechnique, école de l’air, service de santé et décorations : Légion d’honneur, médaille militaire, croix de guerre, résistance, Indochine ; mais également religieuse avec un évêque secrétaire du Pape Pie XII, un moine, un jésuite et une marraine missionnaire consacrée en Afrique, elle est particulièrement attachée au rayonnement de la médaille militaire.
Elle s’engage dans le scoutisme et les patronages paroissiaux, suit des cours de musique, d’art lyrique et de littérature.
Béatrice souhaite effectuer une carrière militaire voire s’engager dans la Gendarmerie mais sa famille s’y oppose. Elle fera finalement carrière comme clerc d’huissier de Justice.
C’est en 2002 qu’elle adhère dame d’entraide à la 13ème section de Versailles et 5 ans plus tard, après une enquête de moralité dûment menée, elle en devient le porte-drapeau.
Passionnée, Béatrice est, au fil des années, devenue un pilier de la section et son engagement des plus précieux a été cette année récompensé par l’attribution de la médaille de Vermeil de la SNEMM accompagnée du diplôme y afférent.
BP : « Vous savez, il y a vingt ans, c’était, comme beaucoup d’autres choses une mission d’homme. Cela a été un sacré défi à relever. Dans une cérémonie ou se trouvent plusieurs drapeau, l’ordre de préséance est celui des décorations qu’ils représentent (NDLR le drapeau de médaille militaire suit immédiatement celui de la Légion d’Honneur et précède tous les autres drapeaux), il m’a fallu bien des fois jouer des coudes voire plus pour garder ma juste place. Et puis il faut parfois de la force musculaire, lorsque le drapeau est mouillé ou qu’il y a un fort vent il devient très lourd. A ces occasions, je sentais parfois des regards se demandant si j’allais tenir. Je peux dire que pendant quelques années, imposer une femme fût un défi à relever ».
Avez-vous des suggestions ou des idées pour le recrutement de porte-drapeau ?
BP : « Dans un premier temps, laissez-moi vous dire que je ne suis pas encore prête à lâcher la hampe, je suis dans ma 18ème année et l’insigne des vingt ans est dans ma ligne de mire ! Bon, sans rire, non pas vraiment, le recrutement de membre est déjà compliqué, la section, malgré les efforts de notre bureau, est vieillissante et la mission de porte-drapeau est exigeant tant en terme de disponibilité que de santé. Dans la 13ème section les plus jeunes, sont encore en activité et de facto n’ont pas la disponibilité a contrario des plus anciens qui soit n’ont pas la mobilité ou, pour ceux qui réunissent les conditions, ont déjà d’autres charges dans la section. »
Merci Béatrice et bravo pour votre engagement qui mérite d’être félicité.
Elle représente parfaitement la section, chérissant notre drapeau et portant haut notre devise : valeur et discipline.
Descendante d’une famille de militaires parmi lesquels un général, plusieurs colonels et officiers subalternes et un médecin-colonel ; aux riches affectations : Saint-Cyr, Polytechnique, école de l’air, service de santé et décorations : Légion d’honneur, médaille militaire, croix de guerre, résistance, Indochine ; mais également religieuse avec un évêque secrétaire du Pape Pie XII, un moine, un jésuite et une marraine missionnaire consacrée en Afrique, elle est particulièrement attachée au rayonnement de la médaille militaire.
Elle s’engage dans le scoutisme et les patronages paroissiaux, suit des cours de musique, d’art lyrique et de littérature.
Béatrice souhaite effectuer une carrière militaire voire s’engager dans la Gendarmerie mais sa famille s’y oppose. Elle fera finalement carrière comme clerc d’huissier de Justice.
C’est en 2002 qu’elle adhère dame d’entraide à la 13ème section de Versailles et 5 ans plus tard, après une enquête de moralité dûment menée, elle en devient le porte-drapeau.
Passionnée, Béatrice est, au fil des années, devenue un pilier de la section et son engagement des plus précieux a été cette année récompensé par l’attribution de la médaille de Vermeil de la SNEMM accompagnée du diplôme y afférent.
Béatrice, pourquoi êtes-vous devenue porte-drapeau ?
Béatrice Pascal (BP) : « J’ai toujours eu des valeurs militaires et de discipline. La médaille militaire, décoration sans grade, récompensant les soldats les plus méritants est évidemment celle que je chérie le plus, mon cousin est décoré de cette médaille et je suis particulièrement fière de lui. N’étant pas militaire mais ayant les mêmes envies de transmission, l’honneur de porter le drapeau, être à son service et celui de la section de Versailles, coulait de source ».
Quelles étaient vos motivations et comment êtes-vous devenue porte-drapeau ?
BP : « Totalement investie dans la section, j’étais néanmoins entourée de membres titulaires de la médaille militaire (NDLR le président et les vice-présidents sont obligatoirement titulaires de la médaille militaire) sans l’être moi-même. Je voulais peut-être ainsi remercier la section et puis, j’ai été élevée dans une famille ou les valeurs patriotiques sont au plus haut niveau. Mon mari était également officier et, en Allemagne je m’occupais socialement un peu des épouses des sous-officiers dont certains de leurs maris arboraient fièrement cette décoration. Comme déjà dit, je suis particulièrement attachée aux valeurs de cette médaille. Ensuite pour la transmission, car il m’arrive souvent et de plus en plus fréquemment, de rencontrer de jeunes élèves des classes de Défense qui sont porte-drapeau lors des cérémonies patriotiques et mémorielles. Je pense que le savoir inter-générationnel doit circuler chaque fois que possible et je ne m’en prive pas. Enfin, toutes les manifestations auxquelles je participe me permettent également de m’ouvrir à beaucoup d’autres personnes, civiles ou militaires.
Lorsque j’ai émis le souhait d’être porte-drapeau en 2007, ce fût d’abord un peu l’étonnement dans la section, mais la bienveillance de messieurs François Caron, président et Gérard Simonet, vice-président m’ont grandement aidée. L’enquête de moralité (NDLR n’étant pas médaillée) passée, monsieur Simonet à été mon professeur pour ne pas dire mon instructeur, non seulement au maniement, mais également au protocole des cérémonies et à la charte du porte-drapeau. Je le remercie infiniment.»
Béatrice Pascal (BP) : « J’ai toujours eu des valeurs militaires et de discipline. La médaille militaire, décoration sans grade, récompensant les soldats les plus méritants est évidemment celle que je chérie le plus, mon cousin est décoré de cette médaille et je suis particulièrement fière de lui. N’étant pas militaire mais ayant les mêmes envies de transmission, l’honneur de porter le drapeau, être à son service et celui de la section de Versailles, coulait de source ».
Quelles étaient vos motivations et comment êtes-vous devenue porte-drapeau ?
BP : « Totalement investie dans la section, j’étais néanmoins entourée de membres titulaires de la médaille militaire (NDLR le président et les vice-présidents sont obligatoirement titulaires de la médaille militaire) sans l’être moi-même. Je voulais peut-être ainsi remercier la section et puis, j’ai été élevée dans une famille ou les valeurs patriotiques sont au plus haut niveau. Mon mari était également officier et, en Allemagne je m’occupais socialement un peu des épouses des sous-officiers dont certains de leurs maris arboraient fièrement cette décoration. Comme déjà dit, je suis particulièrement attachée aux valeurs de cette médaille. Ensuite pour la transmission, car il m’arrive souvent et de plus en plus fréquemment, de rencontrer de jeunes élèves des classes de Défense qui sont porte-drapeau lors des cérémonies patriotiques et mémorielles. Je pense que le savoir inter-générationnel doit circuler chaque fois que possible et je ne m’en prive pas. Enfin, toutes les manifestations auxquelles je participe me permettent également de m’ouvrir à beaucoup d’autres personnes, civiles ou militaires.
Lorsque j’ai émis le souhait d’être porte-drapeau en 2007, ce fût d’abord un peu l’étonnement dans la section, mais la bienveillance de messieurs François Caron, président et Gérard Simonet, vice-président m’ont grandement aidée. L’enquête de moralité (NDLR n’étant pas médaillée) passée, monsieur Simonet à été mon professeur pour ne pas dire mon instructeur, non seulement au maniement, mais également au protocole des cérémonies et à la charte du porte-drapeau. Je le remercie infiniment.»
Y-a-t-il des difficultés à être femme et porte-drapeau ?
BP : « Vous savez, il y a vingt ans, c’était, comme beaucoup d’autres choses une mission d’homme. Cela a été un sacré défi à relever. Dans une cérémonie ou se trouvent plusieurs drapeau, l’ordre de préséance est celui des décorations qu’ils représentent (NDLR le drapeau de médaille militaire suit immédiatement celui de la Légion d’Honneur et précède tous les autres drapeaux), il m’a fallu bien des fois jouer des coudes voire plus pour garder ma juste place. Et puis il faut parfois de la force musculaire, lorsque le drapeau est mouillé ou qu’il y a un fort vent il devient très lourd. A ces occasions, je sentais parfois des regards se demandant si j’allais tenir. Je peux dire que pendant quelques années, imposer une femme fût un défi à relever ».
Avez-vous des suggestions ou des idées pour le recrutement de porte-drapeau ?
BP : « Dans un premier temps, laissez-moi vous dire que je ne suis pas encore prête à lâcher la hampe, je suis dans ma 18ème année et l’insigne des vingt ans est dans ma ligne de mire ! Bon, sans rire, non pas vraiment, le recrutement de membre est déjà compliqué, la section, malgré les efforts de notre bureau, est vieillissante et la mission de porte-drapeau est exigeant tant en terme de disponibilité que de santé. Dans la 13ème section les plus jeunes, sont encore en activité et de facto n’ont pas la disponibilité a contrario des plus anciens qui soit n’ont pas la mobilité ou, pour ceux qui réunissent les conditions, ont déjà d’autres charges dans la section. »
Merci Béatrice et bravo pour votre engagement qui mérite d’être félicité.
Crédits photos : 13ème section de Versailles